La constante augmentation des ZFE
En 2023, il y avait 11 ZFE (Zones à Faibles Émissions) en France. En 2025, il devrait y en avoir plus de 40. Depuis 2021, les communes de plus de 150 000 habitants ont en effet l’obligation de mettre en place des outils de restriction de circulation des véhicules considérés comme les plus polluants, selon une classification nationale prenant en compte la motorisation et l’âge des véhicules, indiqués par la vignette Crit’Air. L’objectif, sur lequel tout le monde s’accorde, est d’améliorer la qualité de l’air de tous. Mais pour les professionnels de la livraison, la transition vers une logistique urbaine plus respectueuse de l’environnement peut apparaître trop complexe et, surtout, trop coûteuse. Pourtant, des moyens simples peuvent être utilisés pour y parvenir.
Optimiser transport et distribution autour et au sein des ZFE
La première étape serait sans doute de mettre à jour leurs logiciels pour une prise en compte de toutes les contraintes, actuelles et futures, des acteurs de la logistique urbaine. Ces outils dernière génération sont en capacité de calculer différents itinéraires à l’approche ou au sein des ZFE, d’optimiser des tournées, mais aussi d’affecter des véhicules en respect des obligations Crit-Air, voire de suggérer un report modal pour des livraisons « zéro carbone ». Les algorithmes contenus dans les applications, les logiciels ou les APIs, peuvent aussi aider les entreprises à calculer leur empreinte carbone, pour s’améliorer d’une part, mais aussi pour mieux le communiquer auprès de leurs clients, également soucieux de leur impact environnemental.
Simuler la mise en place de Hubs urbains pour une logistique durable
En plus des contraintes réglementaires qui ne cessent de se durcir, les transporteurs, les e-commerçants et les distributeurs doivent en permanence optimiser leurs coûts, améliorer la qualité de service, tant sur les délais que sur la traçabilité. Pour y parvenir, de plus en plus d’acteurs du dernier kilomètre se penchent sur la faisabilité de la mise en place de hubs urbains, mini-entrepôts situés en centre-ville, où les marchandises peuvent être stockées au plus près des consommateurs, avec une préparation de commandes et une livraison en des temps records. Ce concept permet une intermodalité pertinente, avec des véhicules thermiques qui s’arrêtent aux portes des villes et passent le relai à des véhicules « zéro émission » pour les livraisons en centre-ville. À la clé donc, des livraisons plus « vertes » et une amélioration de l’expérience client, puisque sa commande lui sera parvenu plus rapidement, et sans pollution.
Bien que cela semble simple, la difficulté pour les professionnels du dernier kilomètre est que cela nécessite une refonte de l’organisation logistique, qui devra se décentraliser, pour se rapprocher des lieux de livraison. Afin de se projeter dans ce nouveau modèle, ils peuvent néanmoins avoir recours à des solutions technologiques permettant de visualiser les changements amenés par la mise en place d’un micro-hub. L’intelligence des algorithmes donne également la possibilité d’imaginer : une solution d’optimisation stratégique des tournées, en utilisant les données existantes, et ainsi d’aider à dimensionner les moyens nécessaires, de précalculer les temps de traitement, en prenant en compte les fluctuations de trafic et le respect des horaires de livraison, mais aussi de donner un aperçu du retour sur investissement d’un tel changement.
Simplifier l’adoption de véhicules et camions électriques pour une logistique durable
Outre la transition digitale et organisationnelle, les acteurs du dernier kilomètre peuvent également être amenés à devoir verdir leur flotte, que cela soit avec la mise en circulation de vélos cargo ou par l’électrification de leurs véhicules de plus gros gabarit. Or, pour une flotte électrique, calculer un itinéraire ou optimiser des tournées peut s’avérer quelque peu différent qu’une gestion de planning transport « classique ». En effet, il faudra alors prendre en compte l’autonomie de la batterie, son temps de recharge, son âge, mais aussi les conditions météorologiques qui peuvent modifier son autonomie, la charge transportée, etc. Ces facteurs devront donc être pris en compte par les logiciels utilisés par les entreprises de transport.
Des solutions métier qui s’adaptent aux défis réglementaires et environnementaux
Milieu contraint, réglementations de plus en plus strictes, exigences client de plus en plus fortes… Les métiers de la livraison, notamment urbaine, n’ont d’autre choix que de s’adapter. Pour cela, ils peuvent compter sur des technologies, telles que celles développées par PTV Logistics, pour les aider à évoluer plus vite et plus sereinement, qu’il s’agisse d’opérer en ZFE, de réfléchir à la mise en place de hubs logistiques urbains ou encore de calculer des itinéraires optimisés quand les flottes se composent de véhicules électriques. Disponibles via des API, les fonctions proposées peuvent être intégrées en quelques jours seulement… presque aussi rapidement qu’une livraison du dernier kilomètre !