La crise du Covid-19 confronte actuellement notre économie à de nombreux défis. Certains secteurs comme l’agroalimentaire font face à une forte augmentation de la demande, tandis que d’autres secteurs connaissent une chute catastrophique. De nombreux processus logistiques doivent donc être réévalués et optimisés.
Les flux de marchandises évoluent actuellement rapidement durant le coronavirus. L’énorme croissance du volume dans le secteur de l’alimentation et des boissons s’est accompagnée d’une baisse tout aussi spectaculaire de la demande dans des secteurs tels que l’événementiel et l’hôtellerie. Pour les entreprises de logistique et les transporteurs, cela signifie qu’ils doivent modifier l’ensemble de leur planification et être proactifs afin de gérer au mieux cette forte croissance de la demande.
L’impact du coronavirus sur les entreprises de transport et de distribution
En France, la grande distribution est très centralisée permettant ainsi une forte réactivité des flux de marchandises en fonction de la demande. Ce qui n’est pas le cas par exemple au Royaume-Uni, où environ la moitié des produits alimentaires sont importées. Il est donc difficile pour certains pays d’approvisionner les supermarchés.
Le point crucial reste le transport de marchandises. Le travail des chauffeurs est en effet soumis à de fortes tensions. En raison des achats de panique, les stocks des magasins ont doublé, voire triplé. La demande de transport des producteurs et des fournisseurs de produits alimentaires est exceptionnellement plus élevée que la normale.
La pénurie de véhicules est compensée par le fait que certains véhicules peuvent être réaffectés à d’autres secteurs et que les conducteurs ont droit à deux heures supplémentaires par jour sur leurs heures de conduite autorisées.
D’autre part, la plupart des pays européens ont mis en place des contrôles à leurs frontières pour ralentir la propagation du Covid-19, ce qui se traduit par de très longues heures d’attente et des retards dans les livraisons de marchandises.
Concernant le prix des carburants, celui du diesel a chuté de manière spectaculaire, ce qui aura des répercussions positives sur les coûts de transport. Néanmoins, on observe une concurrence entre les transporteurs dont le travail dans les autres secteurs a considérablement diminué dû au coronavirus.
À cela s’ajoute l’incertitude quant à la manière dont les responsables des transports feraient face si l’un de leurs de chauffeur était victime du Covid-19. Une question se pose, le système actuel de planification des itinéraires serait-il en mesure d’y faire face ?
Dans la situation actuelle, les solutions logicielles pour le transport et la planification d’itinéraires sont des outils importants pour assurer des processus fluides et pour pouvoir s’adapter de manière optimale à des conditions en constante évolution.
Qu’en est-il du commerce de détail et des restaurants ?
Les commerces de détail, les petites boutiques gérés par leurs propriétaires et les restaurants, qui ont dû fermer pendant le confinement du COVID-19, sont confrontés à des défis logistiques totalement différents. Afin de maintenir leur activité, beaucoup se tournent vers des concepts de commerce électronique ou vers leurs propres services de livraison pour leurs clients. Des associations telles que la Croix-Rouge proposent des services d’achat et de livraison pour les personnes qui ne peuvent pas quitter leur domicile.
Mais comment mettre en place un système de commerce électronique ou de livraison sans expérience préalable ? Comment mettre en place un processus efficace et, de préférence, durable ?
Comme dans d’autres domaines, tel que le transport et la logistique, avoir un outil approprié joue un rôle très important. Un logiciel de planification et d’optimisation des transports peut aider ces commerçants et restaurateurs à mieux gérer leurs livraisons en optimisant l’utilisation des véhicules et en réduisant les kilomètres parcourus.